PRÉSENTATION DITEP

Le Dispositif ITEP (DITEP) est un dispositif de soins vers lequel la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) oriente des enfants souffrant de difficultés psychologiques dont les manifestations perturbent l’accès aux apprentissages et les relations sociales.

Ce dispositif permet ainsi à des enfants, adolescents et jeunes adultes âgés de 3 à 20 ans disposant d’une notification DITEP délivrée par la MDPH, de bénéficier de différentes modalités d’accompagnements allant du SESSAD (suivi en ambulatoire) à un accueil à temps plein de semaine sur l’un des services de l’établissement en fonction de son âge. Le dispositif permet également de proposer des soirées d’hébergement en internat de semaine à certains jeunes et ce, en fonction des orientations de leur projet personnalisé construit avec le jeune et ses parents.

ETRE ENTOURE POUR GRANDIR

Notre DITEP recouvre trois dimensions : éducative, thérapeutique et pédagogique. Cela signifie que les enfants vont en classe ou en atelier (accompagnement pédagogique), bénéficient d’activités et de supports éducatifs (accompagnement éducatif) et rencontrent, suivant leurs besoins, un psychologue, un psychiatre ou d’autres membres du corps médical (accompagnement thérapeutique).

Nous accompagnons vos enfants dans leur projet de vie dans le cadre de partenariats inclusifs avec des établissements d’enseignement et de formation professionnelle, des structures culturels, de loisirs et des entreprises.

ÊTRE SOUTENU POUR ACCOMPAGNER

ÊTRE ACCUEILLI POUR COMPRENDRE

HISTOIRE DU C.M.P. DE CROIX DE 1959 A 2016.

Situé à CROIX en lieu et place du pensionnat Notre Dame des Anges tenu par la communauté de religieuses Augustine du Précieux Sang (à l’origine, c’était la fondation WALLAERT créée au 19ème siècle, orphelinat réservé à des filles) et après de nombreux travaux d’aménagements, le Centre Médico-Pédagogique dit «C.M.P. de CROIX» a ouvert ses portes en juin 1959, avec dès septembre 1959 l’ouverture en interne d’une école primaire privée.

Créateur de cet établissement (grâce aux subventions qu’il obtint de la Caisse Régionale de Sécurité Sociale de LILLE, de l’Union Régionale de Sociétés de Secours Minières), avec « le patronage » de l’Institut Catholique de LILLE ( c.f. courrier du 29 mars 1958 du secrétaire général des Facultés Catholiques de Lille à Mr le Chanoine Froidure dans le dossier « Création du Centre »), le docteur Etienne LECLERCQ, neuro-psychiatre, en fut le médecin-directeur jusqu’à son départ en retraite fin 1989 à l’âge de 67 ans, fonction alors peu courante dans le domaine hospitalier, position pas toujours évidente entre l’activité de médecin et celle de directeur.

L’idée, la réalisation d’une pareille structure fut le fruit d’une longue réflexion née pour lui au début des années 1950, réflexion partagée avec Monsieur le professeur André LEGRAND, doyen de la faculté libre de médecine de LILLE, psychiatre des hôpitaux et médecin chef à l’hôpital psychiatrique de LOMMELET SAINT ANDRE, qui était son « patron », lui « son élève » étant à l’époque étudiant à la faculté libre de médecine.

Malgré le décès prématuré du professeur LEGRAND, cette réflexion aboutit à son projet adopté en 1957 par l’Institut Catholique de LILLE, (Monseigneur DELACROIX étant alors Recteur), qui acceptait de patronner cette création et d’en assurer la responsabilité.

Initialement, le C.M.P. (Il faut peut-être rappeler que « Centre Médico-Pédagogique » est le nom de l’établissement et qu’en réalité, il s’agissait d’un Institut Médico-Pédagogique) fut donc agréé en fonction des annexes xxiv (Il s’agit de textes réglementaires annexés à un décret du 9 mars 1956 qui régit les conditions d’autorisation des établissements privés, financés par la sécurité sociale et recevant des enfants et des adolescents handicapés) pour accueillir en régime d’internat 60 filles de 6 à 14 ans « débiles moyennes, légères et/ou présentant essentiellement des troubles du caractère et du comportement, susceptibles d’une rééducation psycho-thérapique, sous contrôle médical .

L’encadrement de ces filles fut alors assuré par les 7 religieuses que la congrégation accepta de laisser à disposition pour assurer l’enseignement général et les services généraux, auxquelles sont venus se joindre, pour les parties éducatives et rééducatives, éducatrices spécialisées, médecins, rééducateurs, psychologues, et hommes d’entretien pour les bâtiments.

L’organigramme ne cessera d’augmenter tout au long des années en fonction de l’évolution de l’établissement pour arriver à 90 équivalents temps plein en 1989.

Le but principal de la prise en charge de ces jeunes est de leur permettre de progresser dans la construction de leur personnalité, compte tenu avant tout de leurs difficultés.

Aussi, toujours avec la préoccupation de s’adapter à l’évolution des connaissances, des techniques et des problèmes posés par ces enfants en difficulté dans un milieu lui-même en rapide évolution, voire de les devancer, il n’a cessé de demander des modifications successives de l’agrément d’origine, accompagnées des moyens nécessaires pour les réaliser, auprès de la Direction Départementale de l’Action Sanitaire et Sociale (D.D.A.S.S.), organisme de tutelle, (devenue depuis l’Agence Régionale de Santé (A.R.S.)) avec qui il a su établir un climat de confiance.

1960, création d’une section supplémentaire de 10 semi-internes, 1965 maintient jusqu’à 16 ans des filles dont les progrès accomplis ne permettait pas encore une insertion satisfaisante dans le milieu ordinaire, 1967 augmentation de 2 places du groupe de semi-internes, le portant ainsi à 12, 1973, la mixité pour le semi-internat, 1975 et 1976 possibilité d’accueillir les enfants de 3 à 18 ans pour 80 internes et 12 semi-internes, 1979 création sans places supplémentaires d’une section de 25 enfants psychotiques, 1984 mixité pour l’ensemble de la population accueillie tant en internat qu’en semi-internat et transformation de 10 places d’internat en semi-internat. 1993, l’établissement est agréé au titre de la nouvelle annexe xxIv comme Institut de Rééducation Psy chothérapique (I.R.P.) pour 30 places en semi-internat et 62 places en internat.2001, le nombre de places en semi-internat passe à 34 avec possibilité d’accueil modulable.

Suite au décret du 6 janvier 2005 les I.R.P. deviennent des Instituts Thérapeutiques Educatifs et pédagogiques (I.T.E.P.), Institut qui ont pour vocation d’accueillir des enfants ou des adolescents présentant des difficultés psychologiques dont l’expression, notamment les troubles du comportement, perturbe gravement la socialisation et l’accès aux apprentissages. Ces enfants, adolescents et jeunes adultes se trouvent, malgré des potentialités intellectuelles et cognitives préservées, engagés dans un processus handicapant qui nécessite alors le recours à des actions conjuguées et à un accompagnement personnalisé.

2005 également, ouverture du Service d’Education Spéciale et de Soins à Domicile (SESSAD) à Roubaix pour assurer  le suivi de 15 enfants présentant des troubles du comportement et de la personnalité dans leurs lieux de vie, enfants pour qui une prise en charge en institution n’est pas nécessaire par :

 Une prise en charge précoce pour des enfants de 0 à 6 ans,
– Un soutien à l’intégration scolaire,
– Des conseils apportés aux parents,
– Une aide à l’autonomisation de l’enfant en association avec les parents, par un soutien éducatif, pédagogique et thérapeutique.

2011, la capacité d’accueil à CROIX passe à 59 internes et 42 semi-internes.

2016 : extension de la capacité du SESSAD de ROUBAIX de 3 places destinées à l’inclusion scolaire dans le cadre du Dispositif d’Intervention pour l’Inclusion Scolaire (D2IS).

Compte tenu de tous ces changements, il s’en suit qu’au fil des années, les bâtiments de CROIX devinrent trop exigus, mal adaptés.

D’où la construction en 1980 de l’aile ouest dans le but de procurer à chaque groupe d’enfants des conditions d’accueil plus adéquates dans un milieu de vie ressemblant de près à un appartement, 1983 rénovation des anciens bâtiments avec aménagement des groupes toujours en appartements, et création de locaux destinés aux classes, 1994 rénovation de l’aile cuisine, avec création de la grande salle de réunion, et surélévation d’un étage pour des classes, ateliers, et le groupe week-end, 2001, création du monte-charge, d’une salle de psychomotricité et de la nouvelle lingerie.

Hormis ses qualités humaines, de médecin avec un diagnostic juste et précis, de prévisionniste, ses qualités de gestionnaire ont permis à l’établissement d’être au top niveau tant sur le plan qualité de la prise en charge des jeunes que sur le plan matériel et financier.

C’est à lui, avec les équipes qu’il a su réunir autour de lui que cet institut doit sa réputation.

Parallèlement à cette activité, ne comptant pas ses heures, le docteur LECLERCQ était également médecin psychiatre à l’hôpital psychiatrique de LOMMELET ST ANDRE, médecin psychiatre au Centre Médico-pédagogique de LINSELLES, et avait également sa clientèle privée.

Pendant toutes ces années, il était à la disposition de toutes et de tous, sans oublier les plus démunis.

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